Ah! Si l'on m'avait dit qu'en cette douce oasis,
Au soleil d'une blague, à l'ombre d'un poème,
Je le rencontrerais ce frangin, ce complice,
Je ne l'aurais pas cru, en serais resté blême!
Ah! Si l'on m'avait dit, petit frère Pascal,
Que nos âmes seraient comme deux fiers voiliers
Ne pouvant, l'un sans l'autre, envisager escale
Ni voguer sur des mers dénuées d'amitié!
Oui, si l'on m'avait dit que l'on peut être heureux
De connaître quelqu'un qui vous semble si proche
Et de savoir qu'un jour, sous un ciel gris ou bleu,
On le verra en vrai, à l'écart d'Internoche!
M'enfin que voulez vous, et c'est bien là le pire,
On se s'rait évités dans ce monde virtuel!
Que nous sommes si fous, que l'dadet me fait rire,
Et on s'est complétés, c'était si naturel;
Même année, mêmes combats, avec pour unique arme
Que nos rires et nos plumes, nos écoles buissonnières;
C'qui me blesse l'abat, c'qui le heurte voit mes larmes,
Le marteau et l'enclume, sans tabous ni barrières;
Pour Brett je suis Danny, pour Shrek je reste l'âne,
Je n'crois pas au hasard, et sans ambiguïtés,
Pour Hutch je suis Starsky, et sans pensées insanes,
Frérot je te rends gloire car j't'aime ....d'amitié.
Jean-Paul et Pascal.
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Vivre ses rêves