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Le temps poursuit son cours, telle une ombre traîtresse,
Comme un parfum subtil dépose ses fragrances,
Les joies et les désirs nous reviennent, nous blessent,
Dans ce chemin de vie, l'amour est transhumance.
Pourtant il nous enivre encore de ses douceurs.
Dans nos coeurs vieillissants, les sabots de l'oubli
Frappent, cognent, meurent, envahissent nos heures
A l'orée des désirs, à l'horloge des "si"....
Au bout de ce chemin, existe un doux sanglot,
Un amour égaré, que froisse notre fièvre,
Qu’on désirerait sien, à en perdre les mots.
On le chérit sans cesse du bout des lèvres.
La tristesse des ans nous voile un peu les yeux,
Endormant notre esprit dans des vagues amères.
Dès que la voix du coeur exauce nos prières,
Le temps semble moins long, on se croirait heureux.
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Quand le poème a des beautés, quelques taches ne me choquent pas