Je l'ai écrit il y a des années... je ne me souviens de qui est l'original, car ma grand mère m'a raconté une histoire dont j'ai tirée celle ci... donc si des faits comparables au du déjà lu, c'est donc que ma mémoire a gardé et moi je les ai réécrits de cette façon ci...
Voici donc une histoire , ""connue"" revue à ma façon à moi...
Il est une fois un bûcheron qui travaille durement , la journée est finie, son labeur accomplit, la hache sur le dos les coins dans une besace, il rentre à la maison en sifflotant.
Il passe la porte de la maison et trouve sa femme allongée, elle vient de donner le jour à un second enfant, une fillette qu'il prénomme Désirée, car depuis toujours ils désirent une fille, son premier enfant étant un garçon, prénommé Pierre.
C'est un heureux événement et dès que son épouse va mieux ils invitent tous les passants à une grande fête.
La vie s'écoule douce et tranquille, la fillette bientôt ira à l'école, et son frère lui servira de guide.
Alors que l'hiver est plus rude que les autres années, la bûcheronne va laver son linge à la rivière comme elle le fait depuis qu'elle a dit oui devant monsieur le maire, elle coupe la glace pour arriver à tremper le linge afin de le savonner, un lavoir improvisé dans le ruisseau que le Bûcheron a creusé comme un bassin où passe l'eau courrante de la rivière, ainsi la bûcheronne lave son linge là depuis des années.
Le malheur s'abat dans la vie de cette si unie famille...
Alors que le bûcheron vaque à ses occupations coupant du bois pour le vendre et pour eux, pour que leur maison soit chaude et accueillante,
Désirée joue avec sa poupée de chiffons que sa maman a créée, Pierre lui fait ses devoirs, la bûcheronne glisse et tombe dans l'eau glacée... les cris de la bûcheronne arrivent aux oreilles du fils qu'attend son retour un livre à la main, devant la fenêtre de la cuisine.
Le Bûcheron accompagné de son fils suivis par Désirée accoururent pour sortir la bûcheronne de l'eau, le vent est glacial, grelottant de froid ils portent la bûcheronne tant bien que mal, elle a les jambes engourdies par le froid et n'arrive pas à marcher...
Le bûcheron couche son épouse dans le lit réchauffé, qui grelotte toujours, même dans la maison où le feu crépite attisé au plus possible par le bûcheron afin que son épouse se réchauffe...
Trois jours sont passés, la bûcheronne est toujours fiévreuse et ressent une grande fatigue.
Tous les jours le bûcheron, avant de partir travailler, laisse dans le chaudron pendu à la crémaillère au dessus du feu allumé, une bonne soupe à mijoter, pour son épouse et ses enfants, mais chaque soir quand il rentre du travail, son épouse est de plus en plus fatiguée et malgré toutes les bonnes soupes, et tisanes que son mari lui prépare n'arrivent pas à lui rendre la santé qu'elle avait avant sa chute dans l'eau glacée...
Les jours passent et la bûcheronne se sent épuisée, tant elle tousse, et sa toux empirant de jour en jour, elle demande à son époux de la laisser toute seule dans le lit, et qu'il aille dormir avec leur fils, elle ne désire pas que son époux voit combien la fièvre la fait transpirer...
Jusqu'au jour où, ne toussant plus de toute la nuit, le bûcheron se sent un peu réconforté de ce que son épouse va sans doute mieux, et qu'elle a passé une nuit calme sans tousser du tout.
Il prépare un petit déjeuner pour ses enfants et un plateau qu'il porte dans la chambre aux volets encore clos, qu'il ouvre après avoir déposé le plateau sur le bord du lit où dort son épouse.
Quand il vint vers le lit voyant que son épouse ne se rend pas compte de sa présence, il reprend le plateau et s'en va, lorsqu'il a un drôle de pincement au coeur...
- Non ! elle ne peut pas ĂŞtre morte, ce n'est pas possible...
Il tombe sur ses genoux au bord du lit, laisse échapper de ses mains le plateau avec le petit déjeuner....
NOOOOOONNNNNNNNNn hurle-t-il de toutes ses forces attirant ainsi les enfants qui prennent leur petit déjeuner à la cuisine...
La bûcheronne fut portée en terre, par les voisins les plus proches, dans la colline sous le grand chêne où avec son époux, ils se sont si souvent dit ""je t'aime"" et où ils ont fait tant et tant de projets jamais réalisés.
La vie devient dure pour le bûcheron qui s'occupe de ses deux enfants, jusqu'au jour où il rencontre une bourgeoise venue dans la région passer ses vacances.
Le bûcheron reprend espoir et vit dans la joie d'un nouvel amour.
Les vacances finies, la bourgeoise s'éprenant du bûcheront lui fait la promesse d'aimer ses deux enfants comme s'ils étaient les siens, et la vie reprend .
La bourgeoise s'installe chez le bûcheron, elle décida qu'il était temps de mettre le garçon en pension, et d'envoyer la fillette à l'école du village le plus proche. Ainsi est fait...
... Voilà deux ans que la famille recomposée s'est installée...
La marâtre, malgré la promesse fait au bûcheron, n'aime pas le p'tit garçon, qui est souvent punit, et qui préfère plus rester en pension que de rentrer les fins de semaine à la maison...
Pierre ayant une angine est envoyé chez lui pour ne pas contaminer tout le pensionnat.
Désirée continue d'aller à l'école du village le plus proche de la maison familial , le bûcheron part au travail au petit matin, il travaille beaucoup.
Désirée en allant à l'école traverse le bois où son père travaille en ce moment, elle doit porter le repas de midi à son père en faisant un détour.
Un jour en rentrant de l'école Désirée ne voit pas son grand frère, et elle le cherche partout, elle voit sa marâtre sortir de la souillarde en s'essuyant les mains à son tablier, Désirée attend que la femme soit loin pour voir si son frère n'est pas lui aussi dans la souillarde, elle entre et voit une mare de sans qui coule depuis le saloir où d'habitude on met le cochon engraissé tué pour les victuailles de toute la famille, mais le cochon , et bien en forme dans l'étable.
Désirée curieuse monte sur un tabouret posé là , regarde dans le saloir, qu'elle ne fut sa surprise de voir dedans son frère égorgé.
Tremblante de peur se subir le même sort elle monte dans sa chambre et prie Dieu de rendre la vie à son frère, mais son frère reste absent toute la soirée.
Pendant le repas, le bûcheron s'inquiétant de l'absence de son fils, questionne son épouse qui lui répond
- Il allait mieux alors il est repartit Ă sa pension
Désirée retient son souffle pour ne pas se trahir.
Depuis trois jours Désirée épie les gestes de sa marâtre, la voit aller au saloir puis entrer dans la cuisine préparer le repas pour le bûcheron, elle comprend alors que son père mange son frère sans le savoir.
Quand Désirée porte le repas à son père elle ramasse les restes et les os que son père jette à terre et les emporte pour les enterrer sur le chemin de l'école, ainsi par ci par là elle les enterre, mettent dans ces semblants de tombeaux, deux bâtons qu'elle lie avec des branches trouvées sur sa route pour en faire une croix.
Son garçon ayant disparu, le bûcheront parcourt le monde à sa recherche.
Les années ont passé,
Désirée est devenue une jolie jeune fille.
Le bûcheron noie le chagrin de la perte de son enfant, dans l'alcool.
La marâtre est aigrie et vieille elle rend la vie triste autour d'elle par son attitude méprisante.
La vie dans la maison est insupportable, Désirée devenue institutrice est appelée à enseigner dans une école loin du cercle familial et elle est ravie de partir loin très loin, mais un pincement au coeur demande à son père de venir vivre avec elle.
Le bûcheron refuse prétextant que son fiston un jour reviendra, et qu'il veut être là pour l'accueillir.
C'est alors que Désirée se remémore la scène qu'elle avait si longtemps enfuie dans sa mémoire.
Papa ! Pierre ne reviendra jamais, tu l'as mangé...
Ahuri le père demande des explications.
Désirée dit à son père de la suivre et que la marâtre suive aussi, et là , curieux de savoir ce qu'est vraiment devenu son enfant il la suit, la marâtre curieuse de ce que Désirée pourrait raconter à son père dans son dos décide de les suivre aussi.
Arrivés devant la souillarde, Désirée désigne le saloir et dit, c'est là que Pierre était quand, là elle se tourne vers la marâtre en la désignant du doigt, Je l'ai vu dans le sang, c'est ELLE qui l'a tué et l'a mit là ...
Tu ne vas tout de mĂŞme pas croire ta gamine, elle ne m'aime pas et ferait tout pour que tu ailles vivre avec elle loin d'ici...
Ce n'est pas tout, continue Désirée, suis moi...
Ils se dirigent vers la forêt, aux endroits où Désirée quelques années plutôt avait enterré les restes de son frère
Là j'ai mit ce que tu n'as pas mangé quand, désignant d'un doigt accusateur, Elle te l'a cuisiné et te l'a fait manger
C'est là qu'est enterré ce que j'ai pu ramasser de lui pour que les animaux sauvages ne le mangent pas ...
A la place de la croix, un grand et fort arbre, dont le bûcheron ne connaît pas l'existence, a prit place, levant les yeux tous les trois voient que c'est arbre est rempli de pièces d'or en guise de fruits
La marâtre lève les bras pour se saisir d'une branche afin de cueillir le plus de pièces qu'elle peut. C'est alors que les trois personnes, entendent une voix depuis les racines de l'arbre
- Non pas toi, car c'est toi qui m'as tué...
La marâtre prend peur s'enfuit à toutes jambes on ne la revit jamais.
Le bûcheron tombe à genoux et dans un murmure il dit, tout cet or ferait de moi un homme riche,
Non pas pour toi qui m'as mangé, le bûcheron muet s'en va laissant juste couler ses larmes? Désirée reste seule avec son arbre.
La voix s'adresse à Désirée, toi qui as prit soin de mes restes je te donne le moyen de réaliser trois de tes voeux, en plus de toutes ces pièces d'or..;
Je ne veux pas des pièces d'or mais je veux bien faire mes voeux
1 - Que maman revienne,
2 - Que toi aussi
3 – Que la famille soit de nouveau réunie
- Tes voeux seront réalisés, cueille toutes les pièces d'or et emporte les à la maison.
- Je t'ai dit que je ne veux pas de l'or, et mes voeux sont irréalisables je le sais?
- Fais ce que je te dis, prend toutes les pièces d'or et rentre à la maison.
Désirée soulève le bas de sa jupe y met toutes les pièces d'or comme le dit son frère.
Arrivée sur le chemin menant à la maison à son entrée elle voit sa mère tenant son frère par la main qui l'attendent.
En courant, elle en oublie les pièces d'or qui tombent en s'éparpillant dans le jardin, elle court embrasser sa mère et son frère, et se regarde elle est devenue une petite fille, son père arrive rentrant du travail, sa hache sur le dos et des coins dans une besace et s'exclame, tous ces arbres !
Voilà que c'est à la place de quelques pièces d'or qu'ils ont poussé.
Ainsi le jardin de la maison est arboré comme le parc d'un château, avec les pièces restées étalées sur le sol, le bûcheron les ramasse s'en va acheter de quoi faire de son humble logis un joli chalet, plus jamais il ne laissera sa famille pour aller couper les arbres, qui deviennent pour lui dès à présent son travail ce sera de les choyer, il faire de son foyer un enchantement de tous les jours...
Ils vécurent ensemble de longues années heureux d'être tous les quatre réunis pour toujours.
ps... si vous connaissez l'auteur de l'original... merci... je ne sais pas si l'original est en Français ou Portugais, ou peut-être même en Anglais, ma grand mère ne connaissait ni l'Anglais ni le Français... les contes qu'elle me contait étaient de son imagination ou lus en Portugais la seule langue qu'elle connaissait .
----------------
poèmes de Nandy sous Copyright numéro 00047816 http://www.copyrightdepot.com/recherchesceau.htm
