J'ai soulevé un nuage...

J’ai couché tant de femmes sous les soies fleuries d’albizzias
Et en mon âme sonnent les corps battant tendre chamade
J’ai vu bien trop de soleils consumer mon corps de nomade
Me noyant dans cette vie dont je ne suis que le paria

J’ai couché tant de femmes du haut de mes dunes d’enfant
De voir ma prof de philo, je m’imaginais sous ses jupes
S’amusant aussi du jeu dont elle-même n’était pas dupe
A mes quinze ans je mourrai d’un fugace amour rougissant

J’ai couché tant de femmes voguant sur la mer des douleurs
La douceur de Saïgon m’offre le bleu de l’orchidée
Délivrant ainsi mes sens capturés de noires idées
Me promettant un ailleurs éclairé de milles couleurs

J’ai soulevé un nuage et j’ai lu ton prénom
alors...

Un ange s’est posé sur le rebord de mon cœur
Accrochant ses étoiles aux recoins de mes rides
Les druides m’avaient promis un jour une sylphide
Les albizzias en fleurs n’entendront plus mes pleurs
Septembre 2009
Thierry

Texte protégé par Copyright

n° 00045583

----------------

----------------
"Je n'existe que dans la mesure où j'existe pour autrui"
Manet




Mon blog : http://amedyazamazigh.blog2b.net

----------------
chrysalide38


Plume de bonheur, plume de malheur, tu signes mes émotions.

----------------

----------------