A mon fils Aimant ;
Je regarde ce grand gaillard,
De mes grands yeux hagards,
Je n’arrive toujours pas à réaliser,
Que ce jeune homme est né,
Voici près de vingt-trois ans,
Qu’il me toise et me dépassant,
D’une bonne tête, bien au-dessus,
Moi mère aimante de ce bel individu,
Si fière en fait de ce qu’il est devenu,
Un homme mon fils, je suis émue.
Pour toi mon grand, Ã jamais demeurant,
Mon fils, dans mon cœur, mon petit enfant.
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