Nuit en Septembre
Puisque calmée du sommeil,
La nuit sombre en l’heure veille,
Qu’aucun bruit étranger n’éveil,
L’âme non apaisée qui se réveille,
La douceur tinte, sent la tendresse,
Triste sourire s’émeut qui la caresse,
D’un soupir qui onde d’une sagesse
La souffrance séduit la nuit d’ivresse,
Les maux estompent la sensation,
Engourdit de mots en narration,
Trop courte la nuit d’expiation,
Semant de pluie la constellation.
Vivre assombrit de pas pesants,
Si légère à la porte ombrageant,
Le crépuscule arbore assénant,
Le rêve mélodieux trépassant.
Aussi partir seule l’âme apaisée,
Que les ans lourds ont érodé,
Ton esprit égaré s’est envolé,
De cette nuit que j’ai dévoilée ;
Laisser aux murmures oubliés,
Les larmes noires d’encre perlées,
Ce chagrin pesant c’est installé
A la nuit noire, d’une âme étoilée.
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