(une histoire que j'ai longtemps hésité à raconter)
Je pousse cette porte, stressée et méfiante,
elle n'offre hélas aucune résistance,
on m'accueille avec un sourire
moi, je n'ai pas envie d'en rire.
On me demande d'attendre,
que croyais-tu ? tu n'es pas la seule ma grande.
Magazines pour faire passer le temps,
dois-je partir, il est encore temps.
J'ai changé de partenaire
espérons qu'il connaisse son affaire.
j'entends des pas, c'est peut-être lui,
courage ; ou fuis.
Dans son fauteuil il me prie de m'allonger
pas d'autre choix, je suis ici de mon plein gré
espérons qu'il soit doux,
moi, je ne suis plus qu'un corps tout mou.
Voilà qu'il n'est pas seul,
mais qu'est-ce qu'ils me veulent ?
d'une demoiselle il se fait assister,
au cas ou je tente de résister.
Ils sont masqués, qu'elle drôle d'idée,
et moi, par cette lumière aveuglée.
Soudain, de ma bouche ouverte,
il approche l'objet abject encore inerte.
Courage ma grande, cela ne dure qu'un instant,
c'est pour ton bien pourtant.
Il fit ce qu'il avait à faire
et me voilà tirée d'affaire.
De ma douleur et de quelques euro, il m'a soulagée,
je remercie mon gentil dentiste et prend congés.
Alors là ! ma plume tu as dépassé les bornes !!!
Quelle indécence !!!
Ce n'est pas moi, c'est elle,
je m'en vais de ce pas la sermonner.
16-04-2009
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Patricia