Non ! Non ! Jamais je ne serais d’accord,
Parce que j’aime trop les animaux,
Avec cette forme de barbarie,
Que c’est cet art, la tauromachie.
Je suis née dans ce beau pays,
Gai et ensoleillé de l’Andalousie,
Mais je n’ai jamais crié un olé !
Par un taureau que l’on a tué.
Pourquoi taureau ! te laisses-tu embobiner !
Par ces orgueilleux luxueusement costumés,
Qui ne cherchent que leur propre gloire,
Et leur prospérité t’amenant à l’abattoir.
Que tous les aficionados me pardonnent,
Pour moi, ne méritent ni ovation ni couronne,
Car le brave taureau n’a fait du mal à personne
Face à ces capricieux armés, dans l’arène s’abandonnent.
Il est beauté ! Puissance ! Mais devant ces pantins
Se fera tout petit, se laissera vaincre aveuglé,
Par leurs habits lumière, leurs capes et leurs épées.
Et ces combattants la nuit dorment en paix,
Ils sont convaincus d’avoir bien lutté,
Répandant le sang de ce sacrifié, quelle cruauté !
Je les considère sans cœur ni pitié,
Parce que de convaincants ont crié, olé !!!
Et puis je confisquerais leur argent gagné,
Sacrifiant une bête que la nature a dompté
D’une grande robustesse et infinie beauté,
Ayant leur droit de vivre, comme nous dans cet univers
Veuillez m’en excuser ! Mais mes yeux se sont voilés.
¨Paquita