Au milieu de la nuit un bonheur me rejoint,
Guidée par un désir, je voyage très loin.
Je vole dans les airs, au-delà de l’infini,
Dans un autre univers, un vent doux me conduit.
Mais étant un oiseau, à qui l’on a brisé ses ailes,
Je tombe de très haut, en m’écrasant par terre.
Alors je me réveille et je souffre en silence,
Je vois dans ces rêves le mirage de ma conscience.
Le ciel est mon plafond, l’univers c’est ma chambre,
Je ne suis pas un oiseau, j’ai fini par comprendre.
Seule je me console, je rejoins mon cahier,
Et ma plume s’affole, en écrivant la vérité.
Elle est dure d’accepter ! je me mets à prier
Je réveille ma lucidité, je vois la pure réalité.
Pour la vie handicapée, sauf si un miracle se produisait
Que je trouve ma liberté, comme il y a quelques années.
Mes ailes sont brisées, pour toujours à jamais,
Je prie pour ma liberté ! et je m’endors apaisée.
A l’aube un rossignol, qui a su entendre mes pleurs,
Dans l’écho de sa voix, je ressens une note espoir,
Un espoir spirituel, tout au bout de ses ailes.
Et puis de bon matin je cherche au tour de moi,
Voir si rien n’a changé, mais tout est comme avant,
Je vois mon Fauteuil Roulant, à deux mètres de moi
Pas assez forte ma foi ! Dieu doit savoir le pourquoi.
Mais au fond de moi-même, il y a une joie suprême
Qui baigne dans mes veines et je dis oui vie, je t’aime!
Car tu es belle quand même" ta beauté en vaut la peine"
La nature resplendissante je l’aime, le ciel , la mer, la plaine,
Les fleurs des champs, ma famille et amis qui m’aiment,
Gentiment me soutiennent. alors je fais fuir ma peine,
Par le chemin de mes poèmes, qui brûlent dans mes veines,
D'une force souveraine. mes poésies et proses que j’aime,
Me font oublier mes problèmes je suis heureuse de même
Pâquerette est vie, tout de même et pas chrysanthème...
Paquita