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     Mes bébés imortels
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Expéditeur Conversation
anddam
Envoyé le :  19/6/2009 11:25
Plume de soie
Inscrit le: 28/1/2008
De: issafen - Tata - Maroc
Envois: 74
Mes bébés imortels
1- Drst Ysuqqas . Publié 2006
2- Asnfu X'usafu . Publié 2008
3- AZZ ULAWN . Publié 2009

4- En cours de préparation : Isafarn ZLmnin .

www.amdiaz.com
www.abaraznaitomarg.com


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On ne vit que quand on est sur le point de mourir !

eolienne
Envoyé le :  19/6/2009 15:07
Webmaster
Inscrit le: 22/6/2005
De: Région Parisienne
Envois: 40402
Re: Mes bébés imortels
anddam
Envoyé le :  20/6/2009 14:28
Plume de soie
Inscrit le: 28/1/2008
De: issafen - Tata - Maroc
Envois: 74
Re: Mes bébés imortels
Merçi Eolienne !

je te traduis les titres pour avoir une idée :

Drst Ysuqqas : "La joute de dards"
Asnfu X'usqfu : "Le remède est dans la brûlure"
AZZ ULAWN : « Approche-coeurs »

Peut être qu'un jour tu les liras en français .


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On ne vit que quand on est sur le point de mourir !

anddam
Envoyé le :  20/6/2009 14:31
Plume de soie
Inscrit le: 28/1/2008
De: issafen - Tata - Maroc
Envois: 74
Re: Mes bébés imortels
Merçi Eolienne !


Témoignage !

Voici mon témoignage en hommage à notre poète Anddam:

A Abdeslam Nassef

"Ce n'est pas par le génie;c'est par la souffrance,par elle seule,qu'on cesse d'être une marionnette"

Emile Cioran "Aveux et Anathèmes"

Salut à toi ô poète ! "Le remède est dans la brûlure";j'en conviens moi qui suis féru de la poésie."La joute de dards" m'a appris que le poète est comme une abeille et que ce ne sont pas les fleurs qui manquent ni les ruches sauvages.C'est que le miel qui jaillit abondamment de nos lèvres ,nous les "Imedyazen" et les "Ineddamen" fait à notre regret le festin des mouches.
La poussière qui s'entasse sur nos oeuvres par mévente et par mégarde,par indifférence triturant nos paroles rimées et la peine vaine subie pour offrir génréreusement des nos entrailles nos paroles auréolées de sagesse ,fruits juteux, délices enrobés,échange enchanteur né de l'étonnement premier d'enfants qui refusent le monde inculte des adultes,constat amer,révolte insistante,rêverie persistante,notre vocation est seule raison d'être et d'appartenir à la foule dans cette farce qu'est la vie;tout ce dilemme qui nous rend sidérés,déçus,déchus;mais qui ne peut heureusement point arrêter l'acte d'écrire et de dire nos peines et nos joies,de crier et de créer nos désillusions de détrompés et nos nouvelles illusions d'artisans du rêve;enfin,notre amertume tissée au fil des jours semblables au poil du porc-épic"Tazerziyt n tarucht".
Te voilà à ton deuxième "bébé",ton second recueil de poèmes,un florilège,une"taouchkinte" ou une"tadla" pour le dire en notre langue maternelle.Je t'en félicite tout en sachant en tant que poète les maux de la gestation mais aussi les mots de soulagement quand enfin tu as enfanté ce bel et bon ouvrage.Généreux comme toujours,le bouquet est à lire au pluriel à l'instar de "derst yisuqqas",ton premier recueil.
Te voilà semeur de graines à ceuillir par les futures générations de lecteurs amazighophones.Les routes vers les aires "Ibarazen" se souviendront d'un aneddam troubadour en sa gandoura bleue,ton ruban bleu,sa 4x4 noire et son cartable en cuir noir.La montagne quant à elle gravera à tout jamais en son chaos granitique la parole aisée,improvisée,partagée,auréolée de bribe de sagesse et en retentira l'écho d'un rire singulier presqu'enfantin d'un homme qui aime jusqu'à la folie le désert,les tombeaux des saints hommes,les démunis,les mômes,les chants,les champs ,le basilic,les youyou et les femmes danseuses et diseuses de "Timaouachine".
Abdeslam,frangin que ma mère ne m'a pas donné,frère que la poésie m'a offert,je t'admire et te souhaite bonne route vers d'autres horizons,toi l'aventurier de la parole.Ami convivial,jovial,rieur,sage et bon croyant priant ponctuellement;je t'exprime mon admiration et te souhaite longue et heureuse vie.


Farid Mohamed Zalhoud
Amedyaz

Aday Tafraout
Maroc
Tamazgha


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On ne vit que quand on est sur le point de mourir !

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