Au nom de qui, de quoi, de quel Dieu, de quel homme
Donne t’on aux enfants des armes pour la guerre
Comment dévaste t’on leur enfance et quel baume
Guérira leurs blessures au sortir de l’enfer…
Est-on fous ? est-on lâches ? avons-nous donc si peur
Devant leurs regards vides et leurs corps décharnés
Quel monde a engendré ces êtres sans couleurs
Va-t-on garder nos lèvres à tout jamais scellées…
Toi qui tiens à la main un fusil et t’apprêtes
Ă€ les combattre avec la haine pour conquĂŞte
Crois-tu que tu seras plus fier et que ta quĂŞte
Formera une aura au dessus de ta tête…
Regarde les transis affamés et sans âme
Ils sont petits fragiles, accorde-leur d’avoir
Un jour où ils pourront rire oubliant l’infâme
Et des bras pleins d’amour lavant leur désespoir…
Soyez bons ! qu’une une fois une seule sur terre
Le ciel paraisse beau sans la couleur du sang
Je t’en prie toi l’humain apaises la rivière
Coulant sur le visage de ces êtres innocents…
J’ai si mal de les voir tomber la face blême
Moi qui suis aux abords du point de non-retour
Seigneur si tu le peux brises enfin l’anathème
Etend sur eux ta grâce quand ils crient au secours…
La souffrance n’est pas pour tous ces petits anges
Aide-les à sortir de ces lieux d’agonie
Exauce ma prière ! si tu veux, en échange
Je t’offre ce qu’il reste de mes années de vie…
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Le peu que je sais c'est Ă mon ignorance que je le dois .... 
