Tu as frappé à ma porte.
J’habite au numéro un de la rue de l’amour,
Mille fois vers toi j’ai crié au secours,
Tu as frappé à ma porte
Je t’ai ouvert comme on ouvre à un pote
Sans laisser entrevoir mes sentiments secrets.
Au diable nos différences
Puisque la vie est une danse
Dans laquelle nous sommes partenaires
Et à celle-ci j’adresse mes prières,
Nous connaître et ne plus jamais nous quitter.
Devant l’écrin de tes yeux inaltérés
Comme les plus pures opales
Et ta force devant l’adversité,
J’ai souri et retrouvé mon moral.
A jamais en sois-tu remerciée.
Avec frénésie et déférence,
Devant ton courage j’ai repris confiance
Alors, je t’écris les mots doux des temps anciens
A toi ma mie qui me connais si bien,
J’écrirai, svp, ne pas nous déranger.
Tu m’as tant donné et tant appris
Comme un gamin qui naît à la vie
Je te sublime et te dis merci
De m’avoir sorti de cet abîme
Il me reste encore le choix d’espérer.
Certes la vie n’est pas un conte de fées
Mais mon cœur n’est plus de noir crêpé
Puisque sur moi tu t’es penchée
Et enfin mon rêve s’est réalisé
Nous devions nous rencontrer.
Si un jour tu devais m’abandonner,
Je ne serais plus rien qu’un pauvre indigent
Qui ira quémander à la table des mendiants
Ce peu d’amour que j’ai tant cherché
Et qu’enfin, grâce à toi, j’ai trouvé.
Du bout des yeux, du bout de mon cœur
J’accepte tes aveux et t’en réclame encore
MĂŞme si tout cela me fait un peu peur
Je crois en toi jusqu’au tréfonds de mon corps.
Et qu’il me soit permis, dans tes bras, d’agoniser.
Je n’aurais jamais assez de mots, fussent-ils futiles
Pour crier Ă ce monde pour le moins oublieux
Que l’amour n’est pas inutile
Quand il enchante et réunit les amoureux
Qui osent dire au monde de les ignorer.
Et de nous laisser longtemps nous aimer car,
Toutes les histoires commencent par, il Ă©tait une fois
Une fée a toqué chez moi,
Elle a frappé à ma porte et puis
Ma vie s’arrête ici car…
Tu as frappé à ma porte !
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La faute en est aux dieux
Qui la firent si belle,
Mais non pas Ă mes yeux. (Jean de Lingendes)