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Un long corridor d’images étire ma mémoire !
Un esprit dort, est-ce celui d’un mage de l’illusoire ?
Toi, à la destinée inscrite sur du papier musique,
Te revoilà en dulcinée noire et déliée du physique :
Sur ta peau effilée, les années plissent ton visage,
En fleurs fanées des dentelles de corsage.
Des flots de regrets étreignent les eaux du remord,
Un phare sans attrait éclaire ton cœur retord…
Comme vivre et te perdre à chaque instant !
Comme amant paginé au livre du temps !
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Oubli, vaincre l'addiction.