L'hiver, il est frileux couché sur des pensées,
Il dort roulé en boule aux pieds de son grand maître,
Flemmard, il ne se prend au sérieux, cet être
Mystérieux ne se libère que soirs d'été.
Au printemps, le chat fait dos rond et ses ronrons
Laissent place à ses griffes biens affûtées
Il se prépare aux insultes et coups de pied
Il en a peur, il n'est pas digne de son nom
L'automne, il regarde le ciel et les étoiles
Qui lui soufflent ses paradis et ses écrits,
Comme, toutes rancoeurs, malheurs et grandes euphories,
Enfin, il s'endort et détourne la bataille.
L'été, il revit, sa nature se dévoile
Les chiens féroces le poursuivent en vain,
Il rebondit sur l'océan de leur déclin,
Leur bêtise l'inspire et lui dresse le poil.
Le poète comme le chat est un nocturne,
Il vit la nuit, veut être seul, bannit des autres,
Il vit sa vie et transmet ses idées aux autres
À travers ses sentinelles et ses feuilles foutus.
----------------
c'est en étant ce que l'on est que l'on devient soi !!!