Sex in the city- moi je suis Carrie !
Il y a d’abord Marie
C’est celle qui sourit
Je ne l’ai jamais quittée même aux pires orages
Elle sait tout de ma vie et de mes dérapages
Elle me connaît de fait depuis ces tendres âges
Auprès d’elle je décidais de rester Ophélie
Elle sait chaque brûlure et les incandescences
Elle est la sœur rêvée de nos adolescences
Elle m’a vue si souvent et souffrir et renaître
Nous nous sentons des anges aux fenêtres du ciel
Spectatrices de nos vies en confins d’irréel
Sa douceur est immense elle respire l’enfance.
Et puis il y a Hélène
La plus belle la plus saine
Sainte-Hélène ou Notre-Dame de la Compassion
Capable pour aider de soulever montagnes
Femme forte et maman et sublime compagne
Aussi belle qu’une reine ou que Grace Kelly
Sa voix de soprane irradie
Et ce malgré la malédiction
La maladie les mois de lutte à l’infini
Elle est maintenant guérie et mérite repos
Mais aux injustices jamais ne tournera le dos.
N’oublions pas Christine
L’amie nouvelle la plus coquine
De ses mains douces elle sait masser
Et guérir et prier
Elle vend du bonheur en nature
Son rire est tendre comme confiture
L’amie qui bouscule quand tout autour bascule
Celle qui sait écouter au carrefour des doutes
Se rencontrer si tard c’est comme une renaissance
Se faire une nouvelle copine
Prouve qu’on existe encore
Et qu’on est toutes capables de conjurer les sorts.
Et que dire de Danielle
C’est mon amie virtuelle
Jamais vue ni touchée
Devinée juste un peu
Comme on se chauffe au feu
D’un foyer en insert
Elle a été présente de l’été à l’hiver
Elle m’a vite inondée de très belle lumière
Elle est forte courageuse toujours prête au combat
Ma bouée ma balise
Ma si belle Marquise
Et c’est elle de plus qui me l’a présenté
Celui qui en mon cœur est venu habiter…
Je parlerais bien encore de ma vieille Véronique
Mais celle là est l’amie qui a plié boutique
Elle m’avait pourtant appris et le rire et les larmes
Au monde adulte ensemble nous avions fait nos armes
Nous fumions de gros joints en lisant tout Rimbaud
L’hypokhâgne nous fut et berceau et tombeau
Elle volait les parfums les livres et les encens
J’aurais même je crois aimé nos indécences
Et ce bébé envolé je lui tenais la main
Elle est l’amie d’hier je lui dédie demain.
PS : le titre vous semble un peu décalé ?
C’est un titre de filles, de soirées pyjamas, de rires et de folies, d’hommes à partager, de rêves jamais lâchés !!! Et bien plus adapté que « Desperate housewifes » !!!!!!
PS2: je vous l'avais bien dit!! Si si, je suis ENCORE capable d'écrire à propos d'autre chose!!!!!!!!!!!!!!lol
Mais toujours: l'amouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuurrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr, pour mes amiEs aussi!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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"Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue:
Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue.
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler:
Je sentis tout mon corps et transir et brûler."
Racine, "Phèdre"...