Aux Antilles,
La dignité était dans le noir.

Enfermée
Par le noir lui même.
Qui lui cachait l'existence
Du soleil merveilleux
De la mer de corail,
Du colibri au vol têtu,
Des plaines et des mornes,
Des mangroves et des champs de canne.
Du goût de l'ananas, de la mangue
De la force du "bondamanjaques"
De la saveur des épices
Même de la beauté des anthuriums et des flamboyants.

Il la tenait là,

Assommée de rhum
Dans le noir.

Soudain, au son du tambour
A l'heure où sonne le gros K
Le noir lui ouvre la porte.
Elle est éblouie, chancelante.
Que se passe-t-il, demande-t-elle?
Une révolution?
Le Volcan a explosé?

Rien de tout celà répond le noir.
Je viens de comprendre que je t'aime
Et que je ne peux plus me passer de toi.

Elle lui donne la main.
Depuis ils ne se quittent plus.

Ecureuil

Gloire à Victor Shoelcher, à Aimé Césaire, à Jean Mari Djibaou, à Marcel Dassot et les six autres, à Jacques Bino et à ceux à venir….

L’égalité restaurée
La dignité retrouvée

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De toute beauté ...

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Oui de tout beauté.

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C'est très beau, puissant, poétique....
Merci j'ai pris plaisir à te lire.
Sophie.

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"Cependant c'est le seul qui ne me paraisse pas ridicule. C'est, peut-être, parce qu'il s'occupe d'autre chose que de soi-même."A.de Saint-Exupéry.

"Le chemin vers le bonheur : gardez votre coeur libre de haine, votre esprit libre de tout souci. ...