Garder les yeux ouverts

Garder les yeux ouverts
Ne jamais toucher terre
Ne jamais renoncer
Toujours folies garder
Tu t’en souviendras bien
De ne pas t’immoler
Sur l’autel des médiocres
Et des compromissions
Je te veux révolté jusqu’à ton dernier souffle
Je te veux passionné et toujours des plus beaux
Tu ne t’occiras point en vile pacotille
Tu ne resteras pas au carrefour des gris
Toujours tu hanteras le cœur de mille filles
Je te veux fier et fort et toujours dans ma vie
Garder tes yeux ouverts
Voir le beau et la terre
Aimer l’art la passion
Les amours les maisons
Et reconstruire encore
Même après les tempêtes
Pour savoir redresser et ton âme et la tête
Hauts les cœurs mon amour
Je serai là toujours
Garder les yeux ouverts
Ne pas baisser les bras
Savoir que la lumière luit tout au fond des bois
Te faire feu follet
Et luciole aiguisée
Hanter les nuits toujours mais savoir éveiller
Des aubes aux crépuscules tous nos sens à aimer
Tu resteras celui qui veille et qui attise
Les feux dans l’âtre tendre malgré tourments et bises
Garder nos yeux ouverts
Nous comprendre sans voix
Etre là à l’instant traverser les immenses
Ne jamais se quitter se haïr se fêler
Nous serons immortels comme neige au sommet
Nos tendresses infinies nous vaudront mille transes
Garder les yeux ouverts
Etre celui qui lutte
Ne pas se contenter de palais ou de hutte
Faire ce long chemin
Avancer
Découvrir
Ne jamais vivre au coin d’un feu inachevé
Battre tant de campagnes
Que l’esprit devient fou
Nos châteaux en Espagne
N’appartiendront qu’à nous
Nous garder des malheurs
Toujours aimer la peur
Savoir que l’étincelle
Est ce qui nous distille
Je serai l’ambroisie de tes soirs enivrés
Et tu te feras miel au coin de bouche tendre
Je le dis je le hurle
A ceux qui veulent entendre
Aimons nous
Soyons fous
Regardons nous
Voyons nous
Ne faiblis non jamais
Ne deviens pas médiocre
Ne te compromets pas
Reste le loup des steppes
Et garde au loin la horde
Des faibles et des gueux
Qui sèment les discordes
Que l’amour soit ton guide
Que la vie te soit force
Gardons les yeux ouverts
Aimons nous en lumière
Que ça brûle en plein jour
Que l’infinie tendresse
Nous soit incandescence
Regardons nos soleils
Brûlons nos ailes immenses
Je nous veux en Icare
Toujours recommencés
Soyons ceux qui éveillent
Soyons monts et merveilles.

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"Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue:
Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue.
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler:
Je sentis tout mon corps et transir et brûler."

Racine, "Phèdre"...

Poême-fougue d´espoir
Parsemé de roses et de lys entrelacés ,
Poême-soleil d´ivresse
Avec mots aux auras radieuses enchantant l´âme des naiades ....
Merci , tres chere Sabine , pour cette merveille de lecture !

Toute ta fougue s'exprime dans une cascade de mots qui ne peuvent que nous convaincre du bien fondé de ton exhortation.
HONORE

Je te trouve de plus en plus inspirée; merci de ce partage et amitiés de JP.

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Vivre ses rêves

Ne t'inquiète pas si on baisse les bras, c'est pour mieux les relevés

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Mes amis, merci d'avoir soutenu mon regard...

Je vous aime!!


Scarlett, qui rêverait de LE regarder en face...

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"Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue:
Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue.
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler:
Je sentis tout mon corps et transir et brûler."

Racine, "Phèdre"...

j'ai suivi ton rythme
dans ce magnifique paysage
où l'amour est coloré de parfum
me faisant la promesse en chemin
de ne faire escale que
pour goûter aux joies de l'amitié

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On est riche que de ce que l'ETRE nous donne
Laisses-moi te faire l'aumone de ta personne....

une profession de foi à laquelle j'adhère, chère Sabine, totalement
dans cette volonté de ne jamais être tiède et de placer la barre
toujours plus haut. Je ne l'ai jamais regretté ! car ces mots s'adressent
non seulement à lui, mais à toi aussi, n'est-ce pas ?

si heureuse de voir que l'enthousiasme et la flamme qui
t'animent brûlent d'une si magnifique façon..
et chantent dans tes vers à en faire frissonner de tant de beauté.

Je te souhaite une victoire au goût de miel et ce, dans tous les domaines de ta vie.
Bisous. Orangelle

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https://orangelle-poemes.blog4ever.com/
poèmes protégés
http://www.copyrightdepot.com/rep102/00041418.htm

J'adore ces chevauchées fantastiques..
où l'amour soulève les montagnes
et l'élu de son coeur..

Superbe!

bises à toi

michel

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MON 2eme RECUEIL...JE TE PORTE L'AUBE..EST DISPONIBLE..
http://www.oasisdesartistes.com/modules/newbbex/viewtopic.php?topic_id=97282&forum=47

bonjour sabine
ton texte est excéllent.la vie est dur ,son vent est fort il faut aprendre a se défondre tout seule .
amitié
houria

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Aimer jusqu'à la déchirure Aimer, même trop, même mal, Tenter, sans force et sans armure, D'atteindre l'inaccessible étoile.

.(jacques brel)

Encore un magnifique écrit Sabine,
C'est incroyable de voir que ta source d'inspiration semble vraiment inépuisable!
Amicalement
Marc

un poème agréable à lire tant par le contenu que par les mots choisis, ton texte respire l'amour, la force et l'espoir ! rien ne ternit dans ces vers, tant ton invitation à cet amour devient fougueuse et incomparable !

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@ textes protégés

Olonam, ma belle Orangelle qui m'envoie des cerfs volants d'immense, Michel, Marco, mes amis, douce Aya, petite Houria:

MERCI!!!!


"Regarde moi
Regarde moi et fais pas gaffe si je tremble...
C'est pas l'alcool ni l'herbe de Colombie...
C'est juste la peur
La peur de tous ces mecs qui te fichent qui te traquent...
Regarde moi...
Je me fous des secrets..."

Yves Simon.

Regardons nous!!!!!!!!!

Sacrlett, fiancée du pirate.

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"Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue:
Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue.
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler:
Je sentis tout mon corps et transir et brûler."

Racine, "Phèdre"...

Poème/recette de bonheur et d'amour:Verbes émouvants si bien conjugués à l'impératif,au subjonctif ou à l'infinitif pour nous montrer le chemin du bonheur,pour reconstruire encore même après les tempêtes,pour devenir révolté et passionné,pour aimer et mériter l'amour!
Ton poème,ma très chère amie,m'a inondé de fougue,de tendresse,d'affection et d'espoir.Je te fais lé révérence et le baise-main.Bravo,Madame!

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Ma vie n'est plus une barque dans une mer enragée
Et je ne suis plus le naufragé!
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Mostafa, point fat, seul, las, si doux, rêvant de sa mie!!!

Je n'ai pas de mots pour dire l'émotion ressentie devant une telle incandescence, un poème qui mérite mille regards pour sa fougue, un chant de vie qui monte haut, très haut.

Cela me rapelle une chanson d'Anne Sylvestre "Tiens-toi droit" mais seulement pour le fond car ton poème est d'une force autrement plus subjugante. Et pourtant, je suis une fan de cette chanteuse...

Mille bravos à toi Scarlett

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Vous ne donnez que peu lorsque vous donnez de vos biens

C'est lorsque vous donnez de vous-mêmes que vous donnez réellement.

Khalil GIBRAN

Il est si difficile de continuellement courir après ses rêves que beaucoup laisse partir l'étoile latente !
Gardez le cœur ouvert mais fermez les yeux sur ce monde, s'en détacher car c'est le seul moyen de ne pas succomber à l'horreur !

Soyons de ceux qui pourront dire " Je ne regrette rien " " si c'était à refaire je le referais " ... soyons de cela, du côté du fantastique et de l'irréalité, du surnaturel !

"L'intelligence à l'état pur est une révolte permanente."

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... nous faut-il nourrir nos rêves et les réaliser aussi ?

Bonsoir
Un souffle épique a réveillé mes voiles
Le capitaine est à la barre,
Les yeux grands ouverts
Face à l'océan qui nous chahute.



Magnifique

Voilà un inventaire que ne renierait pas Prévert, j'espère pour toi qu'il va y souscrire entièrement.

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O'Maley, oui, je crois qu'on avance bien!!!!!!!!

Voile, Capitaine, mon Capitaine, merci!!!

Miette, merci pour Anne Sylvestre, dont j'aimais tout-sauf les "Fabulettes"!!! Pitié, PAS les Fabulettes!!! Le reste, oui...

Mos, tendre frère, merci pour le baise-main, Ouarda est ravie!!!

Enzo, il est évident que nous ne regretterons rien!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

ton Edith for ever!!!!!!!!!!!

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"Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue:
Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue.
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler:
Je sentis tout mon corps et transir et brûler."

Racine, "Phèdre"...