« Beau est le regard amoureux qui fait valser tes yeux, tendre est ton amour qui chante dans mon cœur et qui danse avec mon âme »

Je comprends maintenant pourquoi le poète m’a parlé sur ma lourde responsabilité, car un stylo aveugle est une vraie calamité. Mais j’aimerais bien voir un jour, ne serait-ce que pour voir la lumière. Car sans lumière je ne pourrais jamais voir le visage de Wafa , ni ses petits doigts qui tremblaient dés nos premières caresses. C’est moi le premier stylo et l’unique qui a l’honneur et le privilège d’écrire son nom sur ces premiers cahiers et depuis nous ne nous sommes jamais quittés.
L’histoire de Wafa et celle du poète s’entremêlent, ce n’est pas moi - pauvre et aveugle- qui a voulu qu’elles soient ainsi. Mais tel a été leur destinée. Depuis qu’ils étaient tout petits, leurs yeux d’enfant ont échangés leur premier chant et leur premier sourire.



Oh femme incomparable ! Ton sourire est pour notre ami le poète, comme un chant au parfum céleste. Il est pour moi une cascade de mots limpides naturels et vivants que je n’oserais jamais dominer, toucher, voir et entendre qu’avec l’aide et la bénédiction de la main du poète. Par le génie de sa main la joie déborde comme des gouttes rouges et visqueuses, éparpillées sur le corps papier aux couleurs angéliques, un corps nouveau-né, palpitant et mouvant. Des gouttes qui enveloppent ce corps si saint, si fragile et si beau que ces gouttes d’encre sanguine prennent soudain la forme supérieure d’un ornement unique, naturel et magique. De la même manière ornent les points de ma ponctuation le texte que j’écris pour toi. Dans ces gouttes rouges acclamant tendrement l’appartenance à ce corps qui sort. Comme un mot qui explose entre deux lèvres pourvue qu’il trouve une oreille éveillée, assoiffée à l’accueille. Comme ce corps que protégent ces gouttes de sang. Ces gouttes qui viennent du dedans d’où sort ce corps, acceptent humblement de veiller sur sa protection même s’il faut s’exclure de la scène intérieure et vivante du corps.
Le cœur bât au rythme du corps et les gouttes qui viennent vont vers le cœur vivent et font vivre. Mais les gouttes du dehors, ces gouttes à la marge de la vie, meurent en silence pour célébrer en mourant la première vie l’unique l’éternelle…
Comme la parole qui jaillit d’un dedans vivant pour aller fêter la première naissance là où une oreille éveillée attend…
Le corps et les gouttes donnent ensemble la beauté à la forme, comme le point qui se multiplie pour donner une naissance à la ligne qui trace le chemin du texte»
à suivre

Merci pour cette belle lecture avec ce magnifique hymne á la femme !
De plus , j´adore cette idée de donner âme á un stylo .

merci à toi vocalises pour ta lecture et tes mots touchants !!

Salut très cher frère Hassan
Le poète élevé au rang de noblesse de l'âme
La plume illiminée de sagesse
Une loge hautement appréciée en hommage à la femme
J'ai aimé ton texte
Je t'e nremercie
A la prochaine agréable lecture;porte-toi bien
Amitiés
Farid

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"Je n'existe que dans la mesure où j'existe pour autrui"
Manet




Mon blog : http://amedyazamazigh.blog2b.net

Il eut été dommage que je rate la lecture d'un texte aussi fort et aussi sensible.Merci pour cette philosophie de l'instant.
HONORE

merci mon cher ami Amediaz pour tes mots si sensibles et si touchants
merci mon cher ami Honoré pour tes commentaires toujours valorisants et encourageant.