Lorsque dans les matins aux gris de tourterelle
Je devine en mon sein de tristes ritournelles
Lorsque les brumes claires ne percent plus mes nuits
Et que sur mes paupières charbonne joie enfuie

Lorsque les vides blancs de mille solitudes
Arpentent impatiemment mon âme sans mansuétude
Lorsque la vie trépasse avant que d’exister
Et que les calebasses de fiel vont m’abreuver

Lorsque les angoisses me montrent patte blanche
Me clouant avilie entre quatre planches
Je me sens à moi seule louve et puis chevreau
Pierres lestent mon ventre alors je saute à l’eau

Lorsque l’horizon lourd se voile de méandres
Et que la vie serpente en marécage oiseux
Lorsque les mains crochues autour de moi se tendent
Et qu’Ophélie la pâle est offerte aux affreux

Alors je te regarde de si loin mais si proche
Et j’ai envie de rire de te mettre dans ma poche
Petit poucet rêveur tu adoucis déserts
Merci en ces froidures de partager dessert

Car lorsque tu m’écris je souris de tendresse
Et tes mots un peu fous bousculent les détresses
Une vie nous sépare mais les mots sont jumeaux
Et quand je broie du noir ton cœur me fait tout chaud.

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"Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue:
Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue.
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler:
Je sentis tout mon corps et transir et brûler."

Racine, "Phèdre"...

Une tres belle lecture !
Il y a , en effet , toujours quelque part au fond de nous un "petit Poucet rêveur" pour adoucir les tourments de notre âme ....

une poésie aux belles métaphores
et aux vers ciselés..


Car lorsque tu m’écris je souris de tendresse
Et tes mots un peu fous bousculent les détresses
Une vie nous sépare mais les mots sont jumeaux
Et quand je broie du noir ton cœur me fait tout chaud.


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"Notre plus grande gloire n'est pas de jamais tomber, mais de nous relever après chaque chute."

Confucius.

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Lorsque le poète raconte ses émotions
La vie allume ses horizons
La nuit couvre ses illusions
Le firmament prodigue ses illuminations
Et le coeur du poète devient tout chaud!
Lorsque je lis tes poèmes
Je les aime!

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Ma vie n'est plus une barque dans une mer enragée
Et je ne suis plus le naufragé!
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Mostafa, point fat, seul, las, si doux, rêvant de sa mie!!!

Je l'ai lu et relu et mon cœur ne peut s'empêcher de battre à une vitesse vertigineuse ...c'est fabuleux, digne d'un spleen de Baudelaire ou d'Ophélia elle même et de notre Arthur !

Tu étais inspirée très chère sœur, avec des images aussi folles ,même si triste, que toi ! ( "Lorsque l’horizon lourd se voile de méandres
Et que la vie serpente en marécage oiseux" )
C'est merveilleusement écrit ; les matins gris, les nuits, les paupières, les angoisses, les vides, les horizons, les peurs, les détresses ... tout est si bien trouvé, si bien écrit !!! S-U-B-L-I-M-E !!

Tu sais, tes mots m'émeuvent aussi tout le temps !! Loin des yeux mais le cœur lié ...
Je suis pas si petit que ça non mais oh ^^ je rentrerai pas dans ta poche .. enfin je veux bien essayé !
Jumeau de poésie, de mots de tout !! Je t'embrasse fort, aussi fort que je le peux !

I love you et qu'Ophélia soit jetée dans un champs de fleurs lol

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... nous faut-il nourrir nos rêves et les réaliser aussi ?

Salut scarlett
Et voici Sabine qui badine en sourdine lors le soir se lèche les babines;du stress qui oppresse et agresse elle passe à la joie à la fois si proche et si loin avec les oins d'un poète qui par miracle apaise et la fièvre et les maux avec juste des mots sur les lèvres venant directement de son coeur;un dialogue à deux pour domestiquer la nuit et la rendre féconde de sommeil,de rêve et accoucheuse d'un véritable réveil corps et âme reposés!
Merci pour ce très beau partage
Je savais que tu allais écrire et offrir ce très brau poème!
Amitiés
farid

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"Je n'existe que dans la mesure où j'existe pour autrui"
Manet




Mon blog : http://amedyazamazigh.blog2b.net

Même au pire moment d'errance et de détresse il y a un coeur, quelque part, qui bat au même rythme que le sien..

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Il n'y a pas de chemin qui mène au bonheur....
....le bonheur est le chemin.

chantant de tendresse, émouvant de pudeur et de délicatesse.
J'ai beaucoup aimé. Bisous, chère Sabine. Orangelle

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https://orangelle-poemes.blog4ever.com/
poèmes protégés
http://www.copyrightdepot.com/rep102/00041418.htm

Mes soeurs, Vocalises, Maryjo, Galialita, belle Orangelle, mes grands frères de coeur, si loin au-delà des déserts et si proches, et mon little brother aux britisch kisses-:::)))-, I LOVE U!!!


Mamsell Scarlett, encore mallllllllllllllllllllllaaaaaaaaaaaaaaaddddddddddddddddeeeeeeeeeeee-ça va cesser vous croyez??-, fièvre, frissons, ah que vienne le temps où une main m'apaise!!!!

-c'est pas gagné, je sais!!:::)))

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"Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue:
Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue.
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler:
Je sentis tout mon corps et transir et brûler."

Racine, "Phèdre"...

Un poème qui attriste mais qui est passionnant dans son rythme! c'est saccadé au battement de ton coeur ému! merci Sabine pour ce beau partage !

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MB CANDIDE

La main qui apaise, souvent, est hors les vers comme la tourterelle en l´espace permanent d´un poête que j´aime plus frère que brother, la langue dont ceux c´est la faute pour Gavroche me restant la plus belle du monde.

Très belle poésie . Il ya des moments comme ça ou on aimerait qu'âme si tendre vient nous tenir compagnie et nous aider à surmonter nos peines . J'ai adoré cette lecture .

lorsque les temps sont lourds
il est bon d'avoir refuge où poser le regard,
coeur qui écoute et partage

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"Il arrive qu'...une main ouvre un nouveau chemin
Tout se gomme tout se pardonne
Et l'on voit soudain reverdir, refleurir
Notre espérance en l'homme"

Claude Nougaro

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