La corrida ou "Un fauteuil pour deux reines Margot"...
Ils sont tous là dans leur arène
Essouflés ils en perdent haleine
Tous les vieux beaux les dinausores
Et les trop jeunes matadors
Ils ont recompté mille fois
Mais le vrai compte n'y est pas
Les deux reines à tous vents fous sèment
Tant de colère sèche graines
Monde à vau l'eau crève la faim
Mais en France on a un destin
Plutôt se battre entre faux frères
Que de résoudre les misères
Le monde entier en rit sous cape
Notre sérieux passe à la trappe
Les reines se crèpent le chignon
Y a du travail à Matignon
Oyez oyez peuple de gauche
C'est de honte que vous êtes rouges
A force de tirer sur tout ce qui bouge
Vous oubliez la bonne embauche
Entre Martine et Ségolène
Couve déjà bien trop de haine
Les lendemains chantent tout faux
Et les rats quittent le bateau...
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"Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue:
Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue.
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler:
Je sentis tout mon corps et transir et brûler."
Racine, "Phèdre"...