Si j’étais elle je sourirais, énigmatique,
Belle Mona-Lisa aux ailes veloutées ;
Verrais encore Turin et l’enfance fantastique,
Marysa au piano Alberto fasciné…
Si j’étais elle blessure jamais ne fermerais
Sur ange fraternel bien trop tôt disparu.
Mais Valéria sororale sourit, imbue
De vie belle, et proche, comme tant d’amis aimés.
Si j’étais elle Julien et Louis ravirais
De ma voix douce et tendre plume me ferais :
Corps sublime, voix velours : paradis sur terre...
Le Président lui-même cette sirène espère !
Si j’étais elle quelqu’un me dirait les âmes
En incandescence et les sourires d’Emily :
Souffles, stances, transes, jusqu’à Parker Dorothy ;
Elle sait vibrer d’opale sur passions qui se fanent.
Si j’étais elle je sourirais belle à Petra,
Avec Julien embaumerais « Taratata »,
Première Dame divine telle une Grace Kelly,
Vous semblez Marilyn mariée à Kennedy !
Quelqu’un m’a dit d’oser devenir impudique,
De ne craindre les ors de notre République :
Longue vie au bonheur de notre Président !
Sa Carla étincelle de mille feux aimants !
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* J'ai pris exemple sur notre amie Acheudet, qui a fait de si beaux textes sur les familles princières...
* Remember: autrefois existaient des poètes de cour...
* Le titre:
référence aux textes de la poétesse Emily Dickinson("Une âme en incandescence"), mis en musique l'an passé...
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"Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue:
Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue.
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler:
Je sentis tout mon corps et transir et brûler."
Racine, "Phèdre"...