C’était la nuit de la musique
Mais moi j’avais très froid
Un peu perdue dans mes paniques
Soudain je t’ai vu toi
Au hasard de cette soirée folle
Déjà partie dans autre vie
Mes enfants mon ex ami caracolent
Et toi qui me sourit
Regard très noir
Sourire tendre
Tu me fus comme un parfum d’espoir
Il y a la vie qui va m’attendre
Et cette soirée aura demain
Au hasard des voies nouvelles
Depuis souvent se croisent chemins
Je suis venue vivre vielle tourterelle
Non loin de ton petit commerce
Et je peux t’assurer que je lève toujours les yeux
Quand devant vous blessée je berce
Soucis espérances au gré de jours soyeux
J’aime l’idée du feu chez vous qui veille
Des parfums d’orient effluves de lointains
De ces miel et de tes sourires qui m’émerveillent
Votre culture sororale me fait des biens
Je sais p'tit frère nous ne sommes pas du même monde
Tu as ta vie nous ne faisons que nous croiser
Mais tes gestes chaleureux rendent terre ronde
Laisse moi rêver tes yeux de braise et te donner amitié.
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"Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue:
Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue.
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler:
Je sentis tout mon corps et transir et brûler."
Racine, "Phèdre"...
