J'ai toujours eu peur du noir
La couleur du désespoir.
Je navigue entre deux eaux
A espérer m'accrocher a un radeau.
Je ne sais pas trop pourquoi
Ce matin j'ai ma vie entre mes doigts.
Mon réveil est si brutal
Q ue j'ai l'aspect d'un animal.
J'ai beau me regarder dans ma glace
Je ne sais pas se qui se passe.
Je doute de l'avenir
De mes prochains jours à venir.
Beaucoup d'idées noires me passent par la téte
Que je n'ai pas envie de faire la féte.
Mon destin est il synonyme de jours malsains
A tel point que j'en épprouve du dédain.
Mon moral est déja si atteint
Q ue je demande du soutien.
J'ai tellement ri de ma vie
Que tout aujourd'hui me semble détruit.
Je regarde par la fenétre
A observer la morosité des etres.
Je reste impassible devant mes carreaux
A m'interroger sur l'attitude des badauds.
Je suis seul avec mon chagrin
A respirer l'air du matin
A écouter le chant mélodieux des oiseaux
Qui m'arréte de fondre dans le mélo.
Pourquoi m'arrive t-il de vomir sur ma vie
De m'enfoncer dans la folie
A peindre toujours du noir
A écrire encore le désespoir.
A regarder le soleil se pointer à l'horizon
Je n'ai pas trouver le probléme de ma déraison
Mon pessimisme est si latent
Que je touche le fond dés maintenant.
( fiction)
LIONEL LIGNON le 23 octobre 2008
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