Une poignée de secondes
Me paraît nécéssaire
Pour poser peid à terre
Au phare du bout du Monde.

Attend moi sous la hune
De ton navire échoué,
Ma barque de papier
Navigue sous ma plume.

Echapée du typhon
Tu es ma naufragée
Et je viens te sauver
Dessous mon édredon.

Ma poupe fière se dresse
Devant les éléments,
Je vais par les grands vents
D'où vient ton SOS.

Cette île mystérieuse
Où attend mon trésor
Se dessine à tribord
Sur une mer huileuse.

Echapée du typhon
Tu es ma naufragée
Et je viens te sauver
Dessous mon édredon.

Et nous faisons l'amour
Devant le temps qui passe,
Nos corps à marées basse
S'endorment au petit jour.

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un joli texte ,une belle comparaison , c'est beau d'être naufragée dans les bras de l'être aimé

Il y a tellement de souffrance derrière ces mots de typhon... tellement de dévastation, de déracinement... de déchirement...

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Laissez l' esprit prendre toute son ampleur

Dis moi ta naufragée à une chance inouïe .
Tu es le sauveur.
Quelle fin superbe.

"Nos corps à marées basse"
"S'endorment au petit jour."

MERECUMEUSE

Quel beau naufrage! Qui refuserait d'être ce naufragé-là???...Très beau poème et belles métaphores!

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Ma vie n'est plus une barque dans une mer enragée
Et je ne suis plus le naufragé!
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Mostafa, point fat, seul, las, si doux, rêvant de sa mie!!!