Moi, INRI... (Fantaisie en ombre et lumière...)
Quelque part, hors monde, je passe ma vie sur cette frontière,
Ou passent l'éternité les âmes perdues dans l'infini.
Je cherche ce qui n'existe pas, l'espoir des ombres de la terre,
Par peur du soleil, j'attends le jour ou tout sera fini.
La mort n'est pas encore là , elle traîne ses pieds n'importe où,
Cette vieille vagabonde, me laisse mes cris sourds.
Elle m'a oublié, pourtant je la cherche, marchant dans la boue
De cette vie-ci, las, les maux du cœur, trop lourds.
La vie, m'ignore et fille vers nulle part, aubes après nuits noires
Comme le sable fin qui me glisse dans la clepsydre,
Saisissant un après l'autre les instants auxquels on aime croire,
Regarder son visage, pleurer, pour oublier les rides.
Pourtant, quelque part, très loin, la lumière déchire les ombres,
Je tends la main à l'impossible espoir qui vient a moi,
Pour l'attraper, le cacher dans mon cœur, ôter ce voile sombre,
Vivre ma vie au creux de tes bras, mourir près de toi.
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Pour voir la vraie beauté d'un éclat de la lumière il faut être dans le noir absolu...
