Je trempe mes mots les plus aimables dans mes sueurs
Pourquoi n’aimerait-il pas être noyé dans ma peur ?
Je joue simplement avec le sang crasseux de ma joie
Qui peut m’interdire de ne plus vouloir être une proie ?

Sur le marbre froid et déjà mort, je sculpte des sourires
Je porte des salives à ébullitions pour brûler le bonheur
Qui oserait s’insinuer dans mes prières, dans mon délire
J’irai au bois couper des os pour réchauffer mon cœur

Je demanderai à Satan des peaux brûlantes et parfumées
A l’ammoniac pour recouvrir mon œuvre de chaires effrayées
Je manipulerai avec rudesse les brisures de clavicules
Que les chiens auront pris soin de cracher dans leurs cellules

Et quant minuit sera passé, je penserai à maman défunte
A son visage éclaté sur ce chemin, silencieusement je pleurerai
De cette voix dont elle me disait je t’aime, je m’anesthésierai
L’âme et je n’aurais plus honte de m’habiller de son empreinte

Puis pour peupler les corps que j’ai sauvé d’une joie inutile
Je leur offrirai ce bouquet d’âmes mutilées que j’ai cueilli
De ces âmes qui avaient écrit une poésie si douce et subtile
Sur le corps de ces femmes qui ne leur ont jamais sourit

Chaarar,

Waouh! Une superbe deuxième partie!

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tatsy

"D'une joie même, le souvenir a son amertume, et le rappel d'un plaisir n'est jamais sans douleur" Oscar Wilde

http://tatsy-entre...

Violence de l'âme et du corps
Vivre la poésie comme un exutoire
La folie commence là où la conscience n'est plus...
Quel poème profond, cet écrit est magnifique

Mon potomel.....

T'es vraiment un Maître de la Noirceur, t'sais.....

J'le connaissais pas celui-là....

L'est carrément sensas....

Grosss bizzzz....

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Yves...


"Il vaut mieux trois petits points sur pas grand'chose qu'un point final sur rien !"

Photopoèmes...ou...la poésie en images:
http://saint-frusquin1.skynetblogs.be/

je rejoins mon ami Kwigon

tu es vraiment le maître de la noirceur...

J'aime ta poésie !