La plaine de l’ultime souffle.
Je ne veux pas, dormir sous les pâles étoiles,
Comme un rustique souvenir seul et sans voile,
Est-ce ainsi que l’on redoute le futur
Et que l’on s’écroule implorant en vain l’azur ?
Je ne veux pas, toucher à la posthume gloire,
Ni aux larmes forcées et discours illusoires.
Pourquoi ai-je pris ta main ? Maintenant mes pleurs
Ont déchiré ma joie et mon teint cajoleur.
Je ne veux pas, de cette Terre de satyre,
Pourtant où s’enfuir ? Tous mes antiques navires
Sont las de cavaler après un faux trésor
Et dans le ciel, je ne vois nuls vols de condors.
Je ne veux pas, de cette existence sans âme,
Ni d’un lit dévoré par de malsaines flammes.
Je suis brisé de courser le bonheur les soirs :
La vie astrale me fuit ainsi que l’espoir…
Je remercie tout ceux et celles qui ont déposé leur plume sous les cendres de l'immortel Phénix.
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