LE CLOWN

On a trouvé un clown en cloque
Le ventre gonflé de sourires
Abandonné un jour de pluie
Sur la grand place des soupirs
Et sous le regard des passants
Jaloux, hautains, énigmatiques
Les jours passaient sans le séduire
Laissant son nez rouge au levant.
Même la lune au fond du puit
Lassait les astres de la nuit
Même la trompette électrique
Soufflait ses larmes crocodiles.
Mais l’humouroïde rencontre
Changea le cours de ses tourments
Quand cette pie antipathique
Piqua du bec le clown errant.
Il s’envola d’ailleurs bien vite
Bien plus haut qu’un ballon d’autruche
Les lèvres offertes en airs de fête
Comme un dernier grand feu de joie
Et l’on entendit à sa suite
Le chant troublant des sélénites
Enrobé du plus bel éclat
De rire
Sur la grand-place des soupirs.

ce poème, tout au long de sa lecture amène à une certaine réflexion ! un certain humour qui laisse sous-entendre une certaine mélancolie, voire tristesse, mais la fin est plus heureuse au milieu de cet éclat de rire.
Merci pour cet agréable message
amicalement
Chipette

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N'oubliez jamais que la poésie est un art à ne pas galvauder
Merci

un joli texte , on dit souvent que même si ils font rire les clowns sont souvent tristes à l'intérieur

Joli poème

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Il faut deux ans pour apprendre à parler et toute une vie pour apprendre à se taire

Emouvant ton poème, mélange amer de l'existence fait de tranches sucrées au gôut parfois salé.

Amicalement

Emy