Il s'agit d'une réponse impromptue à un poème de Lilo "Elle, mon amie", j'espère qu'elle le lira très vite. C'est elle-même une amie que j'apprécie beaucoup (mes vers sont intercalés, il s'agit de son poème à la base):
Elle me prendra dans un écrin de velours
-Résonnant les cieux de ses pas lourds
Me traitera comme une princesse
-Encor faut-il que moi, votre frère, j’en cesse !
Me montrera ses beaux atours
-Elle devra trouver encor de meilleurs tours.
Sa joie, ses mystères, sa délicatesse…
-Certes je vous proclame, amie, dame ou comtesse !
Je me serai faite belle pour elle
-Ne l’êtes vous donc pas du haut de la tourelle ?
La guettant pour ne pas la rater
-Moi, vous tenant le bras d’un sourire hébété.
Mon cœur fera pousser des ailes
-Oui, votre cœur si pur qu’on sait des demoiselles !
Elle me prendra pour l’éternité.
-Quitterez-vous ma sœur notre antique cité ?
Je sais depuis qu’elle m’a effleurée
-Pour bénir votre front d’une vie adorée
Que son parfum est doux,
-Ne préférez-vous pas les arbres et le houx ?-
Que ce n’est pas une noire à damner
-La chassez de vos ans n’est point la condamner…
Mais que dans mon chemin, elle est au bout.
-Je me transforme donc et me fais marabout !
Notre parcours sera parsemé
-De sourires volant et vous serez aimée
D’autres âmes sereines
-Qui sauront vous faire reine, parmi les reines
Qui auront elles aussi largué
-Dans le fleuve profond pour atteindre le gué
Leur fardeau et leurs peines.
-Il est l’œil si grand que, du côté des aubaines,
La mort est devenue mon amie
-Ecoutez, dame... entendez-vous l’académie ?
« Elle m’appelle, elle m’attire »
- Et par ces mots je me retire -.
La vie est un livre qu’on lit
-Et la rêver n’est point délit,
Pour arriver à un empire
-Il nous faut vivre, quand on soupire.
Jonathan (Joey) à Lilyne – lun 4 février 2007 -
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De petits malentendus peuvent être responsables de grands tourments, tout comme une grande amitié peut l'être de leur disparition
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