Elle est arrivée brusquement sans sonner l’alarme
Pour nous suffoquer et sous cape rire de nos larmes
La faucheuse perfide a encore joué sur le macadam
Eparpillant le bonheur à peine savouré, en drame
Pourquoi toi, Fatima, de l’espoir tu es expression
Ton âme si vive voltigeait légère de compassion
Tu voguais en amoureuse vers d’autres horizons
Au bonheur naissant tu as droit sans exhortation
La douleur de te perdre si vite est une déchirure
L’impuissance d’agir d’arrêter le temps, une brûlure
Fin précoce de ton printemps arrêt brusque une parjure
Avalé par l’ogresse imbattable, gifles désinvoltures
Que le laurier vert et la rosée soient ton lit d’asphodèles
Que la clémence divine et ta foi veillent sur ton sommeil
Parmi nous, restera ton âme poétique et ton art naturel
Dans nos cœurs tu régneras oh ! Rêveuse partie, éternelle.
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MB CANDIDE