Le loup et le chien
écrit à la demande d'un ami qui adore les fables de Monsieur de La Fontaine, pour l'original cherchez dans vos livres d'école
Un loup dans la forêt affamé cependant
Errait sur les chemins la faim le tourmentant.
Il ne trouvait pitance la neige recouvrant
Les traces d’animaux pour affûter ses dents.
N’ayant pas plus de choix que mourir dans les bois
Il poussa très méfiant ses pattes vers la ville.
Oh se dit il bien sûr dans son âme fébrile
Je devrai bien trouver quelques bêtes aux abois.
Alors la truffe au vent il s’hasarda enfin
Sur la route menant vers une grande ferme.
Et tel un chien errant que grande faim entraîne
Il vit un animal attaché mais serein.
Cette bête semblait heureuse et bien grasse
Mais la chaîne à son coup l’intriguait grandement
Tu as faim dit le chien voyant le maigre errant
Prends je suis rassasié dit il d’une voix lasse.
Le loup bien affamé rempli son estomac
Laissant dans l’écuelle point trace de repas.
Pourquoi donc cette chaîne demanda t il soudain
Et le chien lui conter ses peines et tracas.
Vois tu je dois garder cette grande maison
Veiller à ce qu’aucun étranger ne pénètre,
Je mange à ma faim, je ne fais pas la diète
Mais je suis là , veiller est ma seule raison.
Mais ces chaînes ! Dis moi, tu ne peux gambader
Courir dans la forêt ou dans les champs de blé ?
Oui dit le mâtin soudain des regrets dans la voix
Je me sens prisonnier mais je n’ai pas le choix.
Moi dit le loup radieux, je peux courir, manger
Des moutons, agnelets et bien autres gibiers.
Je ne peux tolérer qu’une chaîne soit lÃ
Et je te plains ami, ne supporterai pas.
Merci pour le repas mais je dois m’en aller
LÃ au milieu des bois, ne mange pas toujours
Mais ma vie a un prix et le tien est trop lourd
Je te laisse à ton choix, à moi la liberté.
Le loup 07.01.08
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