Ton poème, me fait que trop penser à celui-ci :
La rochelle,
Et le port, et ses flots maudits de teinte pourpre,
Et la mort, et ses corps flottants de pauvres bougres,
Des rondins entaillés, émiettés par la poudre,
Et des cris, et des pleurs, et des betes qui souffrent,
Et la brise jaunatre, morbide et maussade,
Qui empeste la chair putréfiée des cadaves,
Les cloches qui se melent au fracas des vagues,
Et l'échine d'un vaisseau couché vers le large,
Les chants repris en choeur d'un cantique funèbre,
Que rythme, en roulis, la cassolette d'un pretre,
Et l'odeur de l'encens parfumant la misère,
Engendrée par la haine et les guerres humaines,
Tous ces siècles passés et de larmes versées,
Porteront-ils un jour, Ã nos hommes la paix?
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