Quand on a de la suite dans les idées...
VoilĂ donc une suite Ă ce qui fut jadis
Un produit de cachot, si loin du paradis.
Sans viser, indument, les grandeurs du prestige
Je voudrais simplement me pâmer de vertige.
Chacun sait tout l’effort qu’il lui faut consentir
Pour décrire au lecteur ce qu’il doit ressentir,
Le tout faisant délice avec cette assonance
Qui délivre avec heur sa douce résonance.
Voyez comme il est doux de savoir partager
Son humeur qui sévit de chagrin passager.
Le fugace caprice est vu comme ressource
Qui peut servir d’ersatz quand se tarit la source.
Alors Muse en sommeil qui fait par fantaisie
Des tours à ton filleul tombé dans l’aphasie
Reviens sans plus tarder et rends lui pour fortune
D’écrire et de parler de manière opportune !
J’ai vu des repentis donner des cours d’honneur
A des gens déprimés par manque de bonheur.
Et d’aucun de revivre avec pleine insouciance
Ayant sitĂ´t repris en eux plus de confiance.
Alors vous qui passez dans ce coin amical
Dites-vous qu’on y soigne un allant trop bancal !
Laissez un mot censé alerter l’assistance
Qui jamais ne se tient Ă trop grande distance !
Ainsi va donc l’entrain de ce fameux convoi
Qui regarde avec soin tout bienveillant envoi.
Au courrier pas besoin de mettre une vignette
Le facteur est aimable et sert en trottinette.