Tout ce qui peut se montrer se met à voyager
Passe de mains en mains , de regards en regards
Mes mots chorégraphies sur la ligne filiforme
Veiller à ne pas écrire de grosses lettres
Au loin une guitare ,manche comme celui d'un fusil aux balles de notes ,
cordes d'un tir à l'arc , faire flèche d'un tout bois
Se baigner dans un regard , déborder l'eau de larmes
Une f8te dans le fini
Lèvres sur le visage qui ne sont pas verticales comme les rails d'un chemin de fer
bien que le nez soit un butoir
Deux lèvres superposées comme les pierres l'une sur l'autre
Les constructions Incas sans liant
ou l'amas de pierres dans les montagnes
Un visage édifice avec son panorama,
Le front de mer avec ses rides ,écume :des cheveux sur le devant
ne pas avoir beaux-arts
Une déclaration d'amour,faire ses contes
Dans la pièce de son cerveau aux yeux fenêtres ,
aux couloirs auditifs
à l'imagination historiée
Ce qui est encore en moi malgré l'usure du temps
Dans l' éclat cru ,les lueurs pensives
Les sourcils qui se froncent comme des rideaux
Quand j'ai vu , j'ai compris que c'était ce que je voulais faire
Il ne m'importe plus de savoir , l'essentiel l'emportera
Dépouillé de ces lignes déformées qui donnent du volume
Comme pour se faire entendre
Une voix off, pousser un regard dans une direction
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domi.gondrand@laposte.net