La muse est triste, son poète s'en est allé,
Les vers jadis chantés, dans l'ombre s'évanouissent.
Son cœur, une lyre brisée, mélodie éteinte,
Dans l'écho du silence, l'inspiration languit.
Les mots, tels des oiseaux, ne voltigent plus,
Les rimes se fanent, les pages restent vides.
La muse erre seule, Ã la recherche d'une lueur,
Son poète parti, laissant une mer de douleur.
La muse est triste, son poète s’en est allé,
Plus de rimes, plus de vers à partager.
Les mots pleurent en silence, plume abandonnée
Ô toi poète, ta muse est désolée.
Mais dans l'obscurité, une étoile persiste,
Une lueur lointaine, une promesse non éteinte.
La muse attend, espérant le retour de son guide,
Que l'ombre se dissipe, que la poésie revive.
SOLANE