As-tu parfois foulé le terrain d’un berger,
Grimpé le sol pentu qui laisse en bas la plaine ?
As-tu laissé ton cœur aller sans pose hautaine
Parler à celui-là qui pourrait t’héberger ?

Ose donc ce voyage et laisse converger
Deux visions du Pays : la rurale et l’urbaine.
Rencontrer son prochain, c’est ça la belle aubaine :
Échanger deux visions c’est un deal sans danger.

Que ce soit à Paris ou alors en Province
Chacun a pour son heur l’existence d’un prince.
Le Berger sait aussi se servir d’un pipeau.

Alors toi l’homme urbain sors enfin de ton songe,
Tambourine partout qu’en portant le chapeau
Tu donnes au Réel son crédit sans mensonge.

Le Rural et l´Urbain, deux visions qui possedent chacune leurs caractéristiques, de fort jolis alexandrins pour les mettre en relief .

On dirait une fable de monsieur de La Fontaine bravo

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On a tous le sang de la même couleur

Bonsoir Cher Ami poète Antoine,

Superbe poésie en hommage aux ruraux et aux urbains !

Chaque être humain est tout aussi méritant !
Tu as parfaitement raison !

Nul ne doit prendre des airs de supériorité !
Bravo !



Belle soirée Cher Ami poète Antoine !
Toutes mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)

Bonsoir Noel-Opan, très belle fable que concocte la plume

Amitiés

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La poésie, c'est comme la cuisine, le mot faitout

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Tout cela fort bien dit
Avec urbanité
Et de ruralité
J'ajoute fort bien écrit...

Amitiés

Parceval

Allez tous à la campagne...

merci

Bonsoir Cher TONIN,

Tout d'abord le côté prosodique. Ce sonnet est une véritable petite merveille de construction. Habile dans la forme et pertinent dans le fond. EXCELLENT TRAVAIL !

Ce n'est donc pas moi qui te contredirai alors que j'ai toujours clamé que j'étais marseillais de naissance mais montagnard de cœur et d'adoption. Je crois que la vieille opposition entre ville et campagne est dépassée. D'ailleurs, on estime à à peu près deux millions le nombre de citadins ayant déjà franchi le pas, et environ deux millions et demi de personnes affirmant vouloir engager une telle démarche dans les cinq ans à venir.

Et puis, si le chant du coq où les cloches du village dérangent certains nouveaux arrivants dans les campagnes, qu'ils retournent dans leur ville, car les cloches appartiennent au paysage sonore depuis des siècles, et de nombreux habitants ont l’habitude de caler leur vie quotidienne aux battements de celles-ci.



Belle soirée à toi, Cher Ami de plume. C'est toujours un GRAND plaisir de lire ta poésie chatoyante et diversifiée.

ANDRÉ

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Citation :

excellent, une chose est sûre, ce n'est pas l'homme urbain qui communique, sauf ses angoisses, un très beau et touchant texte, à diffuser


yann

Venez tous au salon de l'abri culture....il y a de quoi glaner ....

merci à vous

Bonjour Noel-Opan,

Superbe poème mettant en relief deux mondes différents dans un pays mais ou finalement chacun a sa place et possède une existence faite de montagnes russes. Si tout le monde s'écoutait, la communion serait un réel bonheur !

Amitié,
Roman

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Hymne sans bannière ...

merci