Fataliste 2

Le soleil se lève et son premier cri s’est enflammé,
A faire rugir tous les pessimistes de l’existence,

Le soleil brille à l’Est et l’on court pour se substituer,
A la clairvoyance des esprits et des raisons,

Le soleil est une auréole sur nos cœurs,
Mais la réalité est une prison qui fait de la mort une liberté,

Le soleil nous réchauffe les pensées,
Mais nous hurlons à la faillite de notre enfance et à la banqueroute de notre naïveté,

Le soleil perd de sa chevelure et nous continuons à rire,
De notre inefficacité a vivre avec passion et intelligence,

Le soleil pleure ces derniers rayons et nous sanglotons,
Nos derniers espoirs qui ronge nos âmes et bouleverse nos ardeurs,

Le soleil se meurt dans une mélancolie obscure,
Et l’homme que nous sommes cherche la lumière,
Qui n’est qu’un leurre face à cette idée destructrice qui nous hante,

Le soleil n’était qu’un rêve et l’humanité,
Une imagination trop féerique.

Février 2007

et ton poème me parle énormément ! jess

Je partage ton opinion, ce monde n'est peut-être qu'illusion. J'aime ta vision, et c'est bien écrit.

Il est beau ton poeme. Moi, je pense que le soleil est une réalité quotidienne et l'humanité une recherche permanente. Je suis de ceux qui pense qu'une nuit est séparée de deux jours.

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Il n y a que l'amour de vrai
Ne pas aimer c'est être mort

merci a vous pour ces comms...

Magnifique !
Un poême couronné des émeraudes de la grandeur solaire !

Sandrine