Chaque oiseau s’en est allé,
Voler de ses propres ailes.
Sans porter le moindre regard sur ses arrières,
Juste sentir devant eux, d’autres horizons.
La fratrie s’est disloquée, avec chacun sa propre raison.
La maison est déserte et plus aucun ne lui est resté fidèle.
Les buissons l’ont envahie et est devenue irréelle.
Vous ĂŞtes si loin de moi,
Que je n’arrive plus à respirer.
Mes regards faiblissent Ă trop vous chercher.
Mon cœur s’alourdit à trop vous attendre.
Mes bras fléchissent à trop se tendre.
Je me souviens, lorsqu’on était enfant
On s’était promis de ne pas s’éloigner,
Pourtant chacun a suivi une autre voix.
Emportant chacun ses souvenirs.
Je me dis que rien n’est perdu.
OĂą que vous soyez, un soir de nostalgie
Ou si votre ciel ne brille plus
Un moment où vos pensées reviendront sur moi,
Que votre cœur me regrettera.
Alors, oui vous reviendrez.
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«La poésie est cette musique que tout homme porte en soi.»