La muse est aux aguets des cœurs
Elle use de la litanie
Pour en reformuler les mœurs.
Il n'est d'elle que poésie
A en ciseler la scansion
Que son âme soit en jolie.
Quelle est la fin de la chanson
Si ce n'est le début du règne
Ajoutera-t-elle en suspension.
Quelle est la beauté qui se daigne
Mêler à la formalité
Que l'esprit d'emprunt en dépeigne.
Quel mot à la fidélité
S'en remet à la filature
De ce qui est l'effet du métier.
Quel est l'écrit sans la rature
Qui ne s'émeut pas en ses pleurs
Pour revenir plein de lecture.
La muse est aux aguets des cœurs.
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La poésie n'a d'autre perspective que d'ouvrir l'imagerie mentale qui est la porte de l'imaginaire.
(citation personnelle)
