Désemparé à ce qui est
Tel est le credo de l'errance
Qui devine où est son métier.
Car il lui faut de la cadence
A ce qui extrait l'artisan
De ce qui le met en prudence.
Mais que gardera-t-il de l'an
Où il n'était qu'au moyen-âge
A s'endolorir à escient.
Car l'esprit est sans le bagage
Où se remet son élément
A se poursuivre dans le gage.
La facture en est l'élément
Et la fourniture un présage
A ce que le cœur est l'enfant.
Quel est cet éminent visage
Qui content de l'habileté
Se décontient et s'encourage.
Désemparé à ce qui est.
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La poésie n'a d'autre perspective que d'ouvrir l'imagerie mentale qui est la porte de l'imaginaire.
(citation personnelle)