Toi qui sais mieux que l’autre, en regard compétent,
Ce qu’il faut, ne faut pas, pour éduquer l’enfant.
C’est la plume en furie que me vient en écho :
Madame, je me tais. Tout cela sonne faux.
Au grand nom du respect, devant un jugement,
Arrêtez-vous ici, regardez simplement
Comment brille cette âme et comment sa parole,
Au vent du fond du cœur, se libère et s’envole
Pour tomber près de vous, aux pieds de ces caresses,
Celles qui ne sont pas faites par politesse.
Souverain en ce lieu : aimer l’autre que soi…
Êtes-vous sûre, alors, que tel est l’enfant roi ?
Ce n’est pas un caprice au désir cavalier
Que de dire tout haut ce qui blesse en secret !
Et si, Madame, émerge un nouveau désaccord,
Cela signifie-t-il que l’un de nous ait tort ?
Puisque au-delà des mots voltigent d’autres maux,
- Ce que la courtoisie camoufle sous la peau -
Puis-je ainsi, s’il vous plaît, vous parler de mon drame
Ou bien préférez-vous changer de ton, Madame ?
Mes excuses, pourtant, à l’égard de ces vers,
C’est vous qui, ce jour-là , m’avez mis en colère…
Etonné, moi aussi, que malgré les années,
Mon avis sonne creux, ici, au Peyroulet.
----------------
"Le monde a soif d'amour : tu viendras l'apaiser." A. R.