Sur la table, posée, c’est elle que j’ai vue,
Dans un vide-greniers, cachée sous des revues.
Brillait sa transparence, en derniers biens vendus,
Dans un coin vide immense, elle était suspendue.
 
Comme en déséquilibre, ais je bien dégagée,
Celle qu’en voulant libre, ais remise sur pied ?
Dans son opacité, se révélaient ainsi,
Les touches relevées, immobiles ici.
 
Tu ne manquais d’attrait, je t’ai donc adoptée,
Et c’est pour peu de frais, que pour toi j’ai optée.
Ta finesse et clarté, m’ont attirée vers toi,
Ta délicatesse est désormais sous mon toit.

Parmi mes encriers, tu trônes miniature,
Façonnée de verre, comme dans une armure,
Conçue par un verrier, sur la belle étagère,
Maintenant si fière, que ton aplomb je gère.

Mes doigts savent déjà, que n’écriras jamais,
Un mot comme papa, puisque tu n’es pas vraie.
Pourtant tu resteras cette ancienne machine,
Un beau duplicata, aux touches en famine.

Un superbe hommage, magnifiquement écrit, qui touche les coeurs !

Bonsoir STANY,

Tu as merveilleusement décrit cette machine en ta magnifique poésie émouvante !



Belle soirée chère amie poétesse !
Toutes mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)

Redonner vie
Rénover
Plutot que d'acheter du neuf prêt à jeter

Je crois que de plus en plus
Il le faudra
Parfait...