Ta présence est partie en belle escapade
Mon regard ne voit plus ta séduisante forme,
Tu es partie loin, en périlleuse ballade,
Et le manque devient soudainement énorme.
C'est les yeux bien brouillés de versantes larmes
Que je me rends compte de ce maudit drame
Je n’avais pas compris la fâcheuse trame
De la courte vie, tu déposes les armes.
Je me retrouve privée du bonheur de toi,
Egarée dans tant, tant de souvenirs,
Mais, ainsi va la vie et sa divine loi,
Le temps de "rien" va aussi revenir.
Mon pauvre cœur et ce sentiment d'amour
Par ta grande carence, est en totale éclipse,
N'étant pas préparée à l'arrivée du jour,
Les mots sont chargés en nombreuse ellipse.
Le froid eu vent de la triste nouvelle
S'est mis à tourner tout autour de moi,
Prenant place chaude dans ma citadelle
Tout en faisant fi de mon tendre émoi.
Je ne sais pas quoi, ni où bien aller,
A l' instant sur l'enfer, je me suis penchée,
Prenant en main, verre empli de breuvage,
J' ai un goût amer et devenue sauvage.
Et en titubant, regagnant ma maison,
Que suis-je donc devenue, je pars en déraison,
Je m'en vais en quête du sens de ma vie,
Qui ne veut plus rien dire, je veux mourir, aussi...
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Regarde dans ton coeur, l'amour s'y endort,
Prend garde à ce bonheur, l'amour n'est un sort,
Fais le vivre en lumière, donne le à toute âme,
Il est libre soleil, de partager,jamais ne fane..