Ma mère
Elle a ce petit quelque chose qui nous charme
À fleur de peau, sa sensibilité
Comme de l’eau de rose, ses larmes
Sa bonté est digne d’une bonne fée
Belle comme l’Opale de feu, je le jure
Elle a la force de ces flammes les plus pures
Elle sait vaincre l’indomptable
Elle peut se faire plus têtue que l’obstacle redoutable
Mélancolique, la hantent des combats malheureux
D’un cœur fidèle et généreux
Contre des cœurs fugaces et inconscients
Des guerres qui lui sont familières
Nouveau souffle, fini la souffrance amère
Une vie sans épines, elle aurait bien aimé
Elle rêve d’une misère interrompue, dissipée par le vent
Elle garde espoir à chaque journée
Sur elle, un chaud baisé laissé de temps en temps
D’une sagesse céleste venant de l’air
Jadis une mère bienveillante qui l’aide maintenant
À voir plus clair
Simples syllabes en mots
Elle se dévoile à travers ses vers
Des sentiments les plus sincères
Sa poésie est un cadeau
De mon moi intérieur jusqu’à ma plume
Simplement et sans contredit, je l’assume
Je laisse ma marque à mon tour
Maman, je t’aimerai pour toujours
Sajo