Je te vois dans mes yeux,
Je te sens dans mon coeur,
Je ressens pour nous deux,
Cette forte chaleur,
Qui dans le petit jour,
Est comme un grand soleil.
Ou les rayons d’amour,
Emerge du sommeil.
Tes cheveux dans le vent,
Fouette ton torse nu,
Mouvements ondulants,
Volant sans retenue.
Sur la grève argentée,
Le ressac de la mer
A la couleur ouatée,
De mousse, est ganté.
Je me vois dans tes yeux,
Tu me sens dans ton coeur,
Toi aussi pour nous deux,
Tu ressens la chaleur.
Dans le soir qui se meurt,
L’espace d’un moment
Jusqu’au petit matin,
Il y a ton odeur.
Ce parfum enivrant,
Que j’emporte avec moi,
Seulement pour un temps,
En pensant fort, Ã toi.
Michel GRANIER
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