Sombre cauchemar, nuit noire emplie de cris
Je cours, je pleure, je hurle, je tombe et je m'enfuis
Des visages familiers, déformés, inhumains
M'envahissent me poursuivent, effleurent mes mains
Quand s'arrêtera donc ce cauchemar sans fin ?
Monde onirique cruel tu me tue chaque nuit
Me tiraille, me torture, me plonge dans l'ennui
Toutes mes peurs surgissent et me tuent à petit feu
Me tourmentent le cœur, je me cache les yeux
Me détruisent l'âme, la déchirent en deux
Mes traumas prennent forme humaine pour me poursuivre
Mes souvenirs reviennent en masse pour revivre
Et moi je cours, je fuis, dans les ruines d'un manoir
Dans cette maison d'enfance, origines de mon désespoir
Labyrinthe de souvenirs, es-tu mon purgatoire ?
Chaque nuit c'est la même, je plonge dans cette maison
Elle est noire elle est sombre, elle est à l'abandon
M'y attend ma mère, pour m'achever froidement,
"Réveille-toi !" je hurle, pour m'en sortir en me réveillant
"Réveille-toi ! Réveille-toi !" Et je m'éveille en pleurant.
Swan Ramström
03/05/2021
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"Le souvenir est un poète, n'en fais pas un historien"
P.Geraldy
"Do not go gentle into that good night. Rage, rage against the dying of the light"
D.Thomas