Danse, gamin ailé, sur les gazons de bois.
Ton bras maigre, placé dans la ligne suivie
Ă©quilibre, balance et ton vol et ton poids.
Je te veux, moi qui sais, une célèbre vie.
Nymphes, Grâces, venez des cimes d’autrefois ;
Taglioni, venez, princesse d’Arcadie,
ennoblir et former, souriant de mon choix,
ce petit ĂŞtre neuf, Ă la mine hardie.
Si Montmartre a donné l’esprit et les aïeux,
Roxelane le nez et la Chine les yeux,
Ă ton tour, Ariel, donne Ă cette recrue
Tes pas légers de jour, tes pas légers de nuit…
Mais pour mon goût connu qu’elle garde son fruit
et garde aux palais d’or la race de sa rue *.
Edgar Degas
La Muse de Degas
Et garde aux palais d'or, la race de sa rue*
Quand le bonheur de l'art, vit de l'inattendu
La seconde bascule, Ă l'instant suspendu
Pour une seule nuit, qui vous semble ingénue
Retenez mon sourire, Artiste reconnu
En admirant vos toiles, je vous Ă©cris pieds nus
Vous remontez les marches, qui mènent à l'Opéra
Et s'arrĂŞte le temps, sur votre inspiration
Deux ballerines bleues, dont vous suivez les pas
Sillage Ă vos pinceaux, Cieux des sublimations
Un aveu se dévoile, qui ne reviendra pas
L'ambiance est au hasard, ce soir comme autrefois
Quelle Egérie sera, votre Muse Degas
Quelle Etoile peindra, l'extase de vos doigts
Paule
18 Mai 2019
Belle nuit Poétesses et Poètes de l'Oasis des Artistes
https://www.youtube.com/watch?v=5Pq2is96Azk