Je sais qu’un jour viendra, et j’en pleure déjà ,
Un jour inévitable auquel je pense souvent
Lequel de vous sera, toi papa, toi maman,
Le premier à partir vers le grand au-delà .
Quel sera le chagrin de celui qui devra
En affrontant le vide, continuer pourtant,
Et malgré tout l’amour de ses trois grands enfants,
De ses petits-enfants, Ã vivre avec le poids
De l’absence de l’autre et de son désarroi.
Je n’imagine pas quelle sera ma peine
Qu’il me faudra cacher, aux yeux de ceux que j’aime,
Aux yeux du monde entier, tout en portant ma croix,
Le deuil est une perte qu’on ne partage pas.
Je n’imagine pas, combien de temps plus tard,
Celui des deux qui restent nous dira au revoir.
Orpheline à jamais, sans maman, sans papa,
Sans plus aucun repère, en berne le moral.
Je sais qu’un jour viendra, et mon cœur se noue,
Il faudra affronter ces cruels rendez-vous.
J’ai peur en y songeant. Comment ça va faire mal.
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Calou