Avoir été et ne plus être....
Voyez là devant nous ces tortueuses pistes
Qui ceinturent le corps de ce piton tout vert.
Allons d’un pas léger, marchons à découvert
Pour aller au sommet, en vertueux trappistes.
Le silence s’impose à tous les utopistes
Mais reste un sot ressui pour un jeune pivert.
En effet, de nos jours, tout reste bien ouvert
Pour ces perdreaux de l’an tous campés en lampistes
Ayant hélas fini mes universités
Je ne puis, en ce jour, dans les adversités
Tirer du jeu l’épingle et préserver ma place.
J’arpente alors la pente en daubant la clameur
Qui me dit sans pitié : « Tu fais là du surplace ;
Avance bien plus vite en suivant le frimeur ! »