A quatorze ans déjà ,
Elle était la fureur de vivre
Sous tous ses aspects.
Fureur de vivre dans sa vie
Dans la famille ballotée
Avec comme seul bonheur
Son papy si aimant et doux
Et ses amis poètes qui veillaient
A l’éclosion de cette orchidée
De l’écriture
Très tôt touchée par la maladie
Luttant d’arrache-pied contre elle
En dépit de tout
Réel et poignant exemple de courage
Elle nous a émus et stupéfiés
Et continue de le faire
Par sa force et sa résistance.
Fureur d’aimer son prochain
Toujours sensible aux malheurs des autres
S’insurgeant contre les injustices, les inégalités
Les violences de toutes natures.
Elle montrait l’exemple d’une jeunesse
Qui ne se laissait pas acheter.
Fureur d’aimer tout court, et de croire en la vie
Au bonheur apporté par une âme sœur
Demandant à donner son amour pour la vie
Aspirant tant aussi à être aimée
Rien que pour elle-même.
Inflexiblement fidèle dans ses amours et ses amitiés.
Mais détestant la trahison.
Fureur de sa liberté de penser et d’expression
Ennemie résolue de la Pensée Unique
La liberté, elle la voulait pour tout le monde
Et pour l’amour de tout le monde.
Fureur de la beauté et de l’harmonie
Dans la Nature et dans toutes choses
Qui l’entouraient et qu’elle décrivait
Avec élégance et sensibilité
Fureur d’écrire encore et encore
Plume prodige à son âge.
Plume sans concession avec la vérité
Plume faisant rêver par la douceur
Et la sensibilité qu’elle savait exprimer.
Elle a apporté à Oasis la lumière
Et bien des joies à celles et ceux
A qui elle a accordé sa confiance.
Elle nous a apporté du soleil
Et remis en face de nos miroirs.
Un nom me vient à l’esprit
Quand je pense à elle et à une phrase
Qu’elle aurait pu écrire :
«Si je guéris, je ne veux plus voir
Que des choses belles »
Destins tragiques et parallèles :
Lilo, notre Sabine Sicaud de l’Oasis
Et je pense à elle, je pense à elle, je pense à elle…..
Pensons tous très fort à elle.
Daniel Dive, le 17 décembre 2020
----------------
Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)